C’est le symbole du printemps, elle pousse en abondance sur les talus calcaires, dans les bois et même sur les falaises de mars à mai.

Les fleurs sont utilisées dans les salades folles de printemps, cristallisées dans le sucre ou transformées en vin (une sorte d’hydromel, en laissant fermenter avec du miel, de l’eau et des fleurs de primevère) en tisanes et en gelées.

Les jeunes feuilles peuvent être consommées en salades, elles ont une note aromatique un peu piquante.

Au niveau médicinal les racines et les fleurs séchées en infusion soulagent les bronches, facilitent l’expectoration.

Elle est diurétique, légèrement laxative.

Les fleurs sont calmantes, relaxantes, somnifères et antistress.

Attention cependant à ne pas trop récolter de fleurs car cela peu nuire à sa population. Certaines personnes peuvent être sensibles avec des allergies cutanées, il faudra donc mettre des gants pour les récolter.

La primevère dans nos assiettes : nous utiliserons pour cela plutôt le coucou car plus parfumé.

Vous pouvez faire un sirop de primevère, pour soigner le  rhume et la toux.

Il faut verser 1L d ‘eau bouillante sur 70 gr de fleurs et infuser 6 heures.  Ensuite, filtrez puis ajouter pour 100gr d’infusion, 180gr de sucre. Puis, faites à nouveau chauffer l’ensemble pour dissoudre le sucre et mettre en bouteille à l’abri de la lumière.

Les fleurs peuvent être utilisées pour parfumer « les crèmes anglaise », « pâtissière », faire du riz au lait à la primevère sauvage.

Vous pouvez aussi réaliser une gelée de primevères ou ajouter qq fleurs à vos confitures.

Fleurs cristallisées : il faut des blancs d’œuf, un pinceau pour tartiner les fleurs. Les saupoudrer de sucre et après les dessécher au four comme une cuisson de meringue.

Vous pouvez faire un flan pâtissier aux coucous sauvages.

Un soufflé à la vanille et primevères sauvages.

En salé :

Une mayonnaise aux coucous.

Un risotto aux pissenlits, pâquerettes et primevères.

La primevère peut se faire sauter à la poêle (un ami naturopathe A.Tardif m’a indiqué que c’était excellent, avec un gout de champignon)

La violette :

Viola odorata famille des violacées.

 Il existe environ 91 autres variétés.

La violette odorante est une plante vivace à rhizome rampant. Les feuilles longuement pétiolées, légèrement crénelées, ont la forme d’un cœur. Les fleurs violettes ou bleu pourpré, visibles de février à mai.

La violette est présente dans la majorité du monde, elle pousse jusqu’à environ 1000 mètres d’altitude.

Ces vertus médicinales :

Les feuilles et fleurs sont émollientes et expectorantes.

Pour récolter les fleurs il faut sans arracher la plante, ne récolter que les fleurs fraiches, à peine écloses.

La violette était autrefois très utilisée en cuisine, elle faisait partie des fameuses salades anglaises ou en accompagnement des viandes, des poissons et des fruits de mer à la cour anglaise.

On utilise aujourd’hui les violettes cristallisées ou en bonbon. On en fait des confitures succulentes. Elles décorent aussi les salades de fruits ou les entremets.

En cuisine les feuilles peuvent remplacer le tapioca dans les soupes épaisses.

Violettes cristallisées :

Fleurs de violettes, sucre, blancs d’œufs.

Cueillir les fleurs avec la tige et tremper dans les blancs d’œufs battus, secouez pour ôter l’excès de blanc d’œuf, puis trempez les dans le sucre.

Pour une bonne conservation il est important que la fleur soit entièrement recouverte de sucre.

Les faires sécher, soit sur une feuille de papier sulfurisé, ou dans un séchoir électrique. Puis les conserver dans une boite hermétique.

Vin de violettes :

Pour un litre de vin il vous faudra une bonne poignée de fleur de violettes odorantes, 1 litre de vin rouge, 100 gr de sucre et une cuillère à café de jus de citron.

Mixer les violettes avec le vin, le jus d’un citron et du sucre.

Laisser reposer une semaine puis filtrer.

One Comment

  • Antwan dit :

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